Le slam gay, une pratique homosexuelle fréquente et controversée
C’est la première fois que vous entendez parler de “slam gay”, mais késako ? Le slam gay est une pratique homosexuelle qui commence à se répandre au sein de la communauté gay depuis peu. Il s’agit en fait, d’un cocktail explosif de plan sexe et drogue dans une ambiance désinhibée.
Le slam gay consiste, au cours de l’acte sexuel à s’injecter via intraveineuse une substance psychostimulante, tel la méphédrone issu de la classe des cathiones. Cette injection aurait pour but d’augmenter les performances sexuelles des deux partenaires hommes au cours de la pratique sexuelle gay. A tel point que ça en devient même un critère de choix important et déterminant dans la relation sexuelle pour les hommes gays. Cette phénomène se pratique à échelle internationale.
Ce qui à la base était considéré comme une façon de pimenter et intensifier les sensations au cours de la pratique sexuelle gay, s’avère être être un piège difficile à voir venir. Le “slameur”, soit la personne qui consomme et pratique le slam gay, devient après un certain temps, un véritable dépendant. Cette dépendance pousse à multiplier et consommer rapidement tout “plan sex gay“ qui s’offrirait à lui, poussant ainsi le slameur à faire plusieurs injections au cours du même acte sexuel.
Ainsi la consommation de la substance peut se faire, si la dépendance est trop forte, hors pratique sexuelle gay. La dépendance est d’abord hebdomadaire puis journalière et très vite les hommes gays en deviennent accros. Les conséquences sont des effets néfastes pour la vie sociale et sexuelle de ces hommes gays. La recherche de partenaires sexuels devient alors compulsive et comme seul critère la consommation de drogue. L’isolement du slameur et l’exclusion du clan gay sont très mal vécus.
Arrivé à ce stade l’individu s’isole et ne vit que pour sa dépendance. Il est alors urgent de se faire suivre et d’avoir des proches qui vous soutiennent. Diverses associations sont très actives et visent à sensibiliser et accompagner les plus atteints.